Lakoni Balais

8 février 2015

Michel qui connait décidemment toute l'Inde a reçu, grâce a un ami d'un ami, des invitations pour la remise du prix Nobel qui cette année-là se déroule en Inde.

C'est avec intérêt pour certains (Michel, Tiphoa, Désiré ainsi que ma soeur et moi) et ennuie pour d'autre (Willy Malempoint) que nous nous sommes rendu à la capital indienne: New Delhi.

Arrivé sur place nous trouvons facilement le studio où est enregistré la remise des Prix Nobel (il est situé à proximité du studio où Crasslie Effernan Da Mito a passée son audition). A l'intérieur on ne trouvait que des hommes en costard cravate et des femmes en robe de soirée. Heureusement, Michel nous avait prévenu du code vestimentaire à l'avance et nous étions tous sur notre 31 sauf Willy qui n'était pas au courant et qui portait un pull gris, qui avait été blanc il y a longtemps, et un bas de survêtement noir et orange (ce qui aurait plu à la vache Thil qui m'avait confié que sa couleur préférée était le orange).

Nous nous sommes assis dans la salle, au premier rang. La cérémonie a commencé et après avoir récompensé quelques personnes ce fut le tour du prix Nobel de chimie. Un professeur en blouse blanche appela un certain "Lakoni Balais". Monsieur Balais se leva sous les applaudissements et rejoignit la scène où le professeur lui rendit le prix. Lakoni Balais s'approcha du micro pour faire un discours quand tout à coup quelqu'un dans la salle cria:

"CET HOMME EST UN IMPOSTEUR !!! IL A VOLÉ MES TRAVAUX SUR LE NEUTRON-PEUTRON !! IL DEVRAIT ETRE PENDU !!"

Le silence s'abattu sur la salle. M Balais était tout rouge et visiblement très en colère. Il fixa le public, à la recherche de la personne qui l'avait accusé et hurla en postillonnant sur les gens assis au premiers rang:

"NON MAIS POUR QUI ME PRENEZ-VOUS ?? VOUS INSINUEZ QUE JE SUIS UN MENTEUR ?? JE SUIS UN MENTEUR C'EST ÇA ?? VOUS VOULEZ JOUER AU PLUS MALIN AVEC MOI EN ESSAYANT DE VOLER MA POPULARITÉ MAIS JE VOUS PRÉVIENS C'EST MOI QUI VAIS JOUER AU MALIN AVEC VOUS !!! J'APPELLE IMMÉDIATEMENT MON AVOCAT !!!"

M Balais sorti un petit téléphone Samsung de sa poche et sous les yeux étonnés de tout le monde se mit à parler avec son avocat:

"Allo ? Monsieur Prentouvotefric ? Oui c'est encore Monsieur Lakoni Balais à l'appareil... Je vous appelais pour vous dire que quelqu'un vient de m'accuser de menteur... D'accord très bien, au revoir."

Monsieur Balais saisit le micro et hurla:

"VOTRE NOM S'IL VOUS PLAÎT ?? J'AIMERAI SAVOIR VOTRE NOM !! VOUS N'AVEZ MÊME PAS LE COURAGE DE VOUS MONTRER SOUS VOTRE VRAI VISAGE AU PLUS GRAND SPÉCIALISTE DE LA CHIMIE DE TOUTE L'INDE C'EST-À-DIRE: MOI, LAKONI BALAIS !!"

Cette fois ci ce fut une voix féminine que nous entendîmes de l'autre coté de la salle:

"Lakoni Balais, comme on se retrouve ! J'ai pris du temps à te retrouver mais enfin je t'ai devant moi, tu vas vite regretter d'avoir créer ce virus mon cher ami."

Je reconnu immédiatement Noïamé la chasseuse de zombie qui était encore habillé comme Lara Croft. Willy se leva d'un bond en l'apercevant. Monsieur Balais pâlit en voyant la tueuse professionnelle monter une à une les marches qui la conduisait à la scène. Noïamé prit le micro des mains de Lakoni Balais, lui tira la langue, se tourna vers les spectateurs de plus en plus stupéfait et déclara:

"Cet homme est un imposteur ! Il a créé un virus dans le seul but de transformer une partie de la population en zombie. Il réalisait ses travaux dans un hôpital psychiatrique abandonné et cela sans que personne ne sois au courant, à part moi qui le pourchassait depuis très longtemps. Je l'ai donc vu capturer des personnes sans défenses pour leur injecter des produits suspects. Et maintenant il gagne un prix Nobel ? Vous pensez bien que je ne pouvait pas ne pas intervenir."

Monsieur Balais reprit le micro et répliqua:

"C'EST FAUX, CETTE FEMME EST UNE MENTEUSE PROFESSIONNELLE!!"

C'est à ce moment là qu'une foule de zombie entra en trombe dans la salle. Tout le monde se mit à crier et à courir partout, Willy tomba dans les pommes et Désiré commença à parler en hindi ce qu'il ne faisait quasiment jamais. Noïamé sortie de son dos un fusil-mitrailleur et commença à tirer sur les zombies qui avançaient lentement vers la foule qui s'était regroupée dans un coin de la salle. Monsieur Balais était paniqué mais il restait tranquillement sur la scène pour hors d'atteinte pour les zombies. Tiphoa, Michel, ma soeur et moi montâmes Willy sur la scène pour le mettre en sécurité. Désiré visiblement dans un état second s'approcha de Monsieur Balais et le gifla violemment.

"NON MAIS POUR QUI VOUS PRENEZ VOUS ?? CE N'EST PAS MOI QUI LES AI CRÉÉ D'ACCORD ??"

Devant le regard assassin de mon cousin, Lakoni Balais rajouta:

"Bon, d'accord j'ai peut être fait des expériences qui on peut être, et j'insiste sur le "peut être", transformé une petite centaine de personnes en zombies mais en aucun cas je les ai fait venir ici et je n'ai sûrement pas volé l'expérience de mon ancien élève sur les neutrons-peutrons!"

Noïamé venait de finir de tuer les zombies. Elle vient à notre rencontre, avec à la main son fusil-mitrailleur. Elle trébucha sur le corps inconscient de Willy et appuya sur la détente. Dans sa chute elle tira sur Monsieur Balais qui reçu une balle en pleine tête. La balle passa par son oreille (qui était d'ailleurs anormalement petite), traversa son cerveau et ressortit de l'autre côté, du sang gicla sur Désiré, qui sauta sur le coté en criant. Willy se réveilla en sursaut après avoir entendu le coup de feu. Noïamé se leva et bafouilla:

"Merde... Pardon... Je... J'ai trébuchée..."

Tiphoa s'écria:

"MAIS... VOUS VENEZ DE TUER MONSIEUR BALAIS !! OH MON DIEU MAIS C'EST HORRIBLE !!"

Désiré frappa des mains pour que tout le monde se taise et dit:

"Twès bien il faut que nous pawtons d'ici immédiatement avant que la police awwive."

Nous suivîmes donc Désiré dehors. Noïamé nous suivit.

"Oh non jeune femme vous n'allez cewtainement pas nous suivwe vous venez de tuer quelqu'un et vous pensez que vous allé pouvoiw nous suivwe sans wien diwe ? Je ne cwoit pas. Alows wester ici ou enfuyez-vous."

Noïamé tira la langue à Désiré, tapota la joue de Willy pour lui dire au revoir, puis s'élança dans la ville pour fuir la police.

Michel fit signe à un pouss-pouss de nous conduire chez nous. À l'intérieur du petit taxi, Tiphoa déclara:

"Eh bah dit donc ! J'ai l'impression que depuis que tu es avec nous Willy nos aventures deviennent de plus en plus sanglantes!"

Willy répliqua:

"Euh... Mais ferme ta gueule!!"

La suite au prochain numéro.......

Source: Externe La salle de la remise du Prix Nobel